Presque 25 ans après la création de l’Institut Jérôme Lejeune à Paris, une nouvelle page s’ouvre dans son développement avec l’ouverture d’une première antenne en province d’ici la fin de l’année. Se rapprocher de vous, proposer un suivi médical plus régulier et inséré dans l’écosystème de santé local de chacun, désengorger la consultation parisienne : tels sont les objectifs de ce projet.

Depuis sa création en 1997, l’Institut Jérôme Lejeune n’a cessé de se développer. En dix ans, le nombre de patients a été multiplié par deux, pour atteindre aujourd’hui plus de 11 000 personnes, et la consultation accueille chaque année 600 nouveaux patients. En découle un allongement des délais de prise de rendez-vous, qui peut impacter le suivi médical et la disponibilité des médecins. Par ailleurs, 50% d’entre vous viennent de province, et les frais de transports représentent parfois un frein non contournable, qui peut impacter la régularité du suivi médical.

Face à ce constat, est né le projet d’ouvrir des antennes Jérôme Lejeune en région. Les objectifs sont multiples : rendre accessible à davantage de personnes l’expertise de l’Institut, se rapprocher de ceux d’entre vous qui habitent loin de Paris, et s’inscrire dans un écosystème de santé régional, afin d’avoir une meilleure connaissance de votre environnement médical et de faciliter la coordination avec les autres professionnels de la prise en charge. Parallèlement, cette nouvelle antenne permettra de désengorger la consultation parisienne, et ainsi de réduire le délai de prise de rendez-vous. Une évolution qui profitera donc à tous !

Un nouveau centre enraciné dans le premier

Une première consultation devrait ouvrir avant la fin de l’année 2021 à Nantes, et couvrir ainsi toute la région grand ouest. Cette première antenne en province est un projet pilote, expérimental. Si le bilan est positif, d’autres antennes seront créées dans plusieurs grandes villes françaises.

«Ce projet est porté avec la forte volonté de respecter le modèle de l’Institut d’origine, explique Grégoire François-Dainville, Directeur Général de l’Institut Jérôme Lejeune. Ainsi, la consultation nantaise poursuivra les trois missions phares que sont le soin, la recherche et la formation, et s’inscrira dans une même vision commune.»

L’antenne nantaise sera directement reliée au centre parisien qui restera la référence et, à terme, la tête de ce réseau de consultations régionales.

Les différents paramètres de soin, qui font l’unicité du modèle de l’Institut, seront conservés et déployés au fil des années : des consultations longues adaptées aux besoins des patients, un suivi de la naissance à la fin de vie par une équipe, pluridisciplinaire, une étroite association entre soin et recherche.

La consultation nantaise débutera avec le Docteur Anne Hiance-Delahaye, gériatre à l’Institut Jérôme Lejeune depuis 2017, en binôme avec un neuropsychologue, pour les patients de plus de 35 ans. Mais l’équipe devrait rapidement s’étoffer avec le recrutement d’une infirmière et d’une assistante sociale, d’un deuxième médecin pour les adultes, et d’un ou deux pédiatres. L’objectif est de rester à taille humaine et de permettre un suivi tout au long de la vie.

Les futurs locaux de la consultation ont été choisis notamment pour leur facilité d’accès: ils seront situés à quelques minutes de la gare de Nantes, et disposeront d’un accès adapté aux personnes à mobilité réduite, étant de plein pied et avec des places de parking PMR.

Par ailleurs, l’antenne nantaise de l’Institut sera insérée dans un quartier propice aux soins : elle sera en effet voisine d’un cabinet paramédical et d’un laboratoire d’analyse médicale, ce qui permettra par exemple que les prélèvements sanguins se fassent à proximité en attendant que l’équipe soit complétée par un infirmier. «Notre souhait est de travailler en synergie avec les autres acteurs du soin implantés sur le territoire. Nous avons d’ailleurs déjà rencontré plusieurs d’entre eux et d’autres rendez-vous sont prévus en septembre », précise le Docteur Hiance-Delahaye.