3 questions à Guillaume Duriez
Nouveau Directeur Général de l'Institut Jérôme Lejeune
Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
J’ai 40 ans et je suis père de 4 enfants. Mon parcours est marqué par deux lignes directrices : la santé et le développement international. J’ai fais des études de droit, puis à Science-Po. A la fin de mes études, je me suis marié et nous sommes partis un an au Cambodge avec mon épouse, pour une mission avec l’association Enfants du Mékong.
Au retour en France, j’ai travaillé deux ans en marketing pour Expedia avant de reprendre des études pour devenir Directeur d’hôpital. J’ai travaillé dix ans à l’hôpital public d’abord comme Directeur des Finances à l’hôpital de Vichy, puis au CHU de Grenoble où j’étais en charge du mécénat, des affaires internationales et de l’innovation managériale. Depuis deux ans, mû par le désir d’une expérience à l’étranger en famille, je travaillais à Amman en Jordanie, pour Médecins Sans Frontières. Je dirigeais un hôpital spécialisé en chirurgie reconstructrice, qui accueille des patients d’Irak, du Yémen, de Syrie et de Gaza.
En plus de mon intérêt pour les domaines du soin et de la solidarité, j’aime découvrir de nouveaux univers, d’où ma joie de rejoindre l’institut.
Qu’est-ce qui vous a donné envie de rejoindre l’Institut Jérôme Lejeune ?
Lorsque j’ai été contacté il y a quelques mois, j’ai d’abord été marqué par la figure du Professeur Lejeune et intéressé par la perspective de travailler à la poursuite de son œuvre. Plusieurs dimensions de l’institut ont confirmé mon intérêt.
- D’une part, le haut niveau d’expertise de l’Institut, à la pointe de ce qui est proposé aux personnes porteuses de trisomie 21 et à leurs familles, associée à des valeurs humaines fortes. Cette alliance d’une grande technicité et d’une grande humanité est rare et précieuse.
- D’autre part, l’Institut est en plein développement : le nombre de patients augmente, de nouvelles antennes sont à l’étude en France, des consultations se montent à l’étranger… C’est très stimulant !
- Enfin, dans un contexte sanitaire difficile et parfois morose en France, l’Institut a la chance de bénéficier du soutien financier de la Fondation Jérôme Lejeune. Cela nous permet d’offrir des soins de qualité (et du temps !) à nos patients, tout en continuant à nous développer et à mener de nouveaux projets.
Ma visite de l’Institut en novembre dernier m’a conforté dans la volonté de le rejoindre : j’ai rencontré une équipe motivée, prête à relever de nouveaux défis.
" Nous n'allons pas révolutionner mais prolonger ce qui a été initié "
Quels sont selon vous les enjeux de demain pour l’Institut ?
Les enjeux et la feuille de route sont déjà très clairs aujourd’hui. L’institut est en plein développement et sur de très bons rails. Nous n’allons pas révolutionner mais prolonger ce qui a été initié depuis bientôt dix ans par Grégoire et l’équipe.
Le premier enjeu, c’est celui du développement. La prise en charge développée depuis 25 ans par l’Institut est un trésor que nous ne pouvons pas garder pour nous : d’où l’importance de persévérer dans notre dynamique de développement pour rejoindre le plus grand nombre de personnes.
Nous devons aussi continuer à innover et progresser, pour nos patients et leurs familles. Les écouter, partir de leurs attentes et les associer davantage à nos projets et notre gouvernance me tient à cœur.
Le développement de l’Institut passe par le soutien et l’accompagnement des pouvoirs publics. Être plus et mieux reconnu par ceux-ci est donc un autre enjeu qui me semble primordial.