Workshop Recherche Clinique : une première édition réussie à l’Institut !

L’équipe Recherche de l’Institut Jérôme Lejeune a organisé et accueilli le premier Workshop Recherche Clinique ces lundi 10 et mardi 11 juin 2024. Les équipes présentes ont échangé autour des spasmes infantiles (syndrome de West) ainsi que de la régression dans la trisomie 21.

De nombreuses personnes ont répondu présent

Les docteurs Joaquin Espinosa, directeur du laboratoire de recherche de génomique à l’Université du Colorado, Jonathan Santoro, neurologue pédiatrique à l’hôpital pour enfants de Los Angeles et Carl Stafstorm, détenteur de la chaire en Epilepsie pédiatrique à l’Université Johns Hopkins, sont venus des États-Unis avec leurs équipes pour partager autour de ces thématiques avec les équipes de l’Institut. Les docteurs Pierre Ellul, pédopsychiatre et Isabelle Melki, rhumatopédiatre à l’hôpital Robert Debré de Paris, Boris Chaumette et Mylène Moyal, psychiatres au centre hospitalier Sainte-Anne (Paris) et Paul Bastard, chercheur dans le laboratoire de génétique humaine des maladies infectieuses à l’Institut Imagine de Paris étaient présents avec l’équipe médicale de l’Institut Lejeune pour discuter des avancées et des projets à venir.

Syndrome de West et trisomie 21

L’équipe de Jonathan Santoro a pu présenter ses recherches menées sur les spasmes infantiles (syndrome de West) dans la trisomie 21. Ils travaillent avec une cohorte de 80 personnes porteuses de trisomie 21, à laquelle viendra s’ajouter dans un futur proche la cohorte de l’Institut Lejeune. Le docteur Stafstorm mène les mêmes recherches sur une cohorte de souris porteuses de trisomie 21, qui ont également des spasmes. Cette rencontre mènera donc à des collaborations sur de la recherche à la fois fondamentale (en laboratoire) et clinique (avec des patients).

Régression et trisomie 21

L’équipe du docteur Espinosa, quant à elle, travaille sur la régression dans la trisomie 21. L’équipe a pu présenter les 16 premiers résultats d’une recherche clinique en cours. La cohorte (personnes porteuses de trisomie 21) a été divisée en trois groupes égaux (nombres, âge, sexe, etc). Ces trois groupes suivent chacun un traitement différent. Une fois le traitement terminé, ils passent tous les mêmes batteries de tests, ce qui permet, selon les résultats, de choisir le traitement qui aura donné de meilleurs résultats. L’Institut sera, prochainement, le centre français pour un projet thérapeutique plus ciblé au sein d’une collaboration internationale (États-Unis, Espagne, Italie, France…).

Cela promet de belles collaborations, au service des patients !

Galerie de l’événement :